Les cartes à puces

 

 

Il existe 2 types de cartes à puces.

 

Les premières sont les cartes dites "synchrones". Elles sont constitué d'une mémoire à laquelle on accède par un incrémentation d'un pointeur de mémoire.

Les secondes sont les cartes asynchrones. Ces dernières sont composé d'un microcontrôleur, un système d'exploitation ROS (Reader Operating System) ainsi que de mémoire.

Les normes

Les Cartes Synchrones

Les cartes à mémoire :

Appelées cartes synchrones, il s'agit en fait de mémoire, EPROM ou EEPROM. La plus courante est un modèle de 256 bits soit 32 octets. C'est cette carte qui est utilisée comme carte de téléphone en France.

Sa particularité est, qu'en tant qu'EPROM, chaque bit peut être basculé de 0 à 1, mais jamais de 1 à 0, ce permet un minimum de sécurité.

Les cartes à mémoire de type EEPROM peuvent être utilisées pour la monétique car elles sont rechargeables.

Cette famille de carte présente l'inconvénient de ne pas être standard. Chaque modèle est spécifique et demande des outils de gestion particuliers.

La capacité des cartes à mémoire varie suivant les modèles entre 32 octets et 2 koctets.

Applications : la carte à mémoire EPROM est souvent utilisée comme carte à jetons de la même manière que pour le téléphone. Elle est, dans ce cas, considérée comme une carte jetable. Mais elle peut aussi servir de carte d'identification avec un petit fichier portable et être utilisée durant de nombreuses années en lecture.

La carte à mémoire EEPROM peut gérer un compteur d'unités, un PME et un fichier portable réinscriptible. Elle est souvent utilisée comme carte de fidélité

 

Voici l'implantation et l'utilisation des contacts d'après la norme ISO 7816.

 

N° de Pin

1

2

3

4

5

6

7

8

Fonction

+VCC(5V)

Reset

Horloge

RFU*

Masse

Tension de programmation

I/O

RFU*

RFU* : Réservés pour de Futurs Usages

 

La carte à microprocesseur

 

Plus couramment appelée carte asynchrone, cette technologie représente vraiment le meilleur de la carte à puce en termes de puissance, sécurité et souplesse d'utilisation.

La norme 7816-3 rend l'utilisation de ces cartes très souple et entièrement compatible avec tous les lecteurs du marché.

 

Suivant le modèle, la capacité mémoire, la facilité de programmation et le prix font la différence.

- La capacité mémoire s'étend de quelques centaines d'octets à 8 koctets.

- La facilité de programmation tient au type de composant utilisé et à l'O.S. (Operating System) développé par le fabricant, autorisant la création de répertoires, de clés de protection et une programmation plus ou moins complexe.

- Les prix évoluent dans des proportions très importantes en fonction des quantités et des modèles choisis.

Applications : Toutes les applications sont possibles et imaginables avec ce type de carte. Sur une même carte, on peut faire cohabiter

de l'identification
des fichiers portables
des compteurs à jetons
des P.M.E.

Il s'agit dans ce cas d'une réelle carte multi-services.

 LES NORMES EN VIGUEUR

 

La carte à puce est régie par un ensemble de normes qui définissent ses dimensions, l'emplacement de la puce, la position des contacts et le protocole de communication. L'ensemble de ces spécifications est décrit par la norme ISO 7816.

NORMES DIMENSIONNELLES

LA NORME ISO 7816-1 définit les caractéristiques physiques de la carte plastique:

dimensions : 85 x 54 mm
épaisseur : 0,76 mm

POSITION DES CONTACTS

LA NORME ISO 7816-2 définit la dimension et l'emplacement des contacts électriques de la puce.

Invention française, la carte à puce a, à son départ adopté la position de la puce AFNOR avec la puce excentrée. Ce type de puce est visible sur les cartes bancaires et certaines cartes téléphone.

Cette position a été modifiée par la suite vers une position plus centrée dite position ISO autorisant sur la même carte l'implantation d'une puce, d'une piste magnétique aux normes internationales et d'une zone d'embossage. Cette position est devenue le standard mondial.

 

   

 

 

COMMUNICATION

LA NORME ISO 7816-3 définit les signaux électriques et le protocole de communication entre la carte à puce et les lecteurs de cartes.

L'ensemble des cartes à microprocesseur respectent cette norme de communication.

En conséquence, un lecteur qui est compatible avec la norme ISO 7816-3 sera capable de traiter n'importe quelle carte à microprocesseur du marché.

Par contre, les cartes à mémoire ne respectent pas ce protocole. Il est donc nécessaire pour le fabricant de lecteurs de développer des outils spécifiques pour chaque référence de carte à mémoire du marché.

Les extensions T= 0 et T=1 de la norme ISO 7816-3 définissent le mode du protocole de communication.

T = 0 Transaction des données par caractères

T = 1 Transaction des données par blocs

 

Actuellement, la majorité des cartes respectent le protocole T = 0. La norme T = 1 étant plus récente, n'est pas encore très répandue.

 

LES NORMES ISO 7816-4 et 5 sont des normes très spécifiques aux cartes à microprocesseur et à l'échange de données.

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